Mes vieux démons à" zigouiller"

[soizic24]

Bonjour,

Puisque l’addiction alimentaire n’est pas reconnue sur le plan médical,je pense que je souffre
D’UN ENTRAINEMENT A MANGER.

Du pain principalement et le soir le plus souvent.
Du pain complet,aux fibres,de seigle (+/-sec) que je MASTIQUE LONGUEMENT jusqu’à obtenir en bouche ce léger goût sucré…Tout en ayant conscience que mon corps va le stocker!
J’ai le sentiment d’avoir besoin de ma dose de pain….Comme un enfant a besoin de réconfort avant de dormir.Je suis adulte et indépendante depuis fort longtemps.
Comment faire pour enrayer ce processus néfaste ?

Suis-je ADDICT aux féculents ou au sucre ?
J’ai testé un entremet sortant du frigo:
c’est très bon!
Et le même entremet à température ambiante:
c’est très sucré,je n’ai pas aimé.

Puis je me couche l’estomac plein (grossière erreur) car il m’arrive de me réveiller en sursaut et surtout en toussant,ce qui est douloureux physiquement car je finis par rejeter ce trop plein qui m’empêche de me rendormir…
Je réveille aussi mon mari qui me dit :-« qu’est ce que tu as encore mangé ».
ce qui est douloureux moralement car j’ai honte
J’essaie de compenser ces dérapages par la pratique sportive ( soit 5 à 6 heures par semaine) avec 2 jours de repos.J’ai du mal à rester inactive à ce niveau.
Comme je suis de nouveau obèse les scéances débutent douloureusement (je maudis mes dérapages alimentaires)
et il arrive un moment ou le corps ne souffre plus( le corps est une formidable machine).
Je devrais donc en prendre soin…..LOGIQUEMENT

Après la sleeve de 2014 (perte de 35 kg) et pendant 2 ans 1/2 environ j’ai sucé des pastilles à la nicotine avec édulcorant :j’ai arrêté de fumer 6 mois avant cette opération….ADDICT ?
Rarement mais de manière fugace l’envie de fumer apparait encore: 5 après l’arrêt !
L’odeur du tabac me donne la nausée pourtant.

Du plan de vue alimentaire je m’efforce de suivre avec plus ou moins de succès (à ce jour) le programme alimentaire de la diététicienne . C’est mon mari qui fait toujours les courses et qui cuisine le plus souvent.

Au niveau professionnel,mes collègues me disaient que j’en faisait trop…Il m’est souvent arrivé de travailler des heures sans manger et/ou en grignotant « un truc » dans le frigo de la salle de « pause »,de m’endormir en pensant au travail et de me réveiller avec…

Au niveau social,je fais très attention (en public) au contenu de mon assiette.

Au niveau familial, je me sens incomprise, comme ce plat de frites qui est passé au-dessus de moi avec la phrase suivante venant de mon père : »tu n’en as pas besoin »,lors d’un repas de famille.
Comme cet autre repas , dans un restaurant ou j’avais fait attention à mon assiette :-« félicitations C….! »de la part de ma mère,bien fort!
J’ai la chance d’avoir un mari qui me soutient et je le remercie du fond de mon coeur.
Merci de m’avoir lue
Soizic24

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