L’association

L’Addiction alimentaire n’est pas reconnue sur le plan médical.Plusieurs études scientifiques le confirment : aucun aliment n’est un produit addictif. Et il n’existe pas de « syndrome de sevrage » lorsqu’on cesse de consommer tel ou tel aliment.Il n’existe pas de tolérance, ce qui veut dire que la personne qui aime le chocolat n’est pas conduite à augmenter les doses indéfiniment pour obtenir le même plaisir, comme c’est le cas pour l’héroïne, par exemple.Or un certain nombre de patients dont le chiffre reste  déterminer, sont persuadés d’être addicts à la nourriture,cachent leur addiction,ou finissent par s’en persuader une fois la chirurgie bariatrique réalisée.

Nous avons  décidé de leur donner la parole,d’accueillir ceux qui se cachaient,de mettre des mots et des visages sur ces souffrances sans nom et sans diagnostic médical.

Les buts de l’association

1/COLLECTER LES TÉMOIGNAGES DES PERSONNES SE DÉCLARANT ADDICT A LA NOURRITURE ET OUVRIR UN REGISTRE SUR CE SUJET.

2/RECONNAÎTRE LA SOUFFRANCE DES PATIENTS

3/AIDER AU DIAGNOSTIC EXACT

4/DÉCRIRE L’ÉVOLUTION DE L’ADDICTION AVANT ET APRÈS LA CHIRURGIE BARIATRIQUE POUR LES OPÉRÉS

5/RECHERCHER L’ASSOCIATION A D’AUTRES ADDICTIONS OU LE CHANGEMENT PAR D’AUTRES ADDICTIONS

6/FAIRE UN TRAVAIL DE RECUEIL BIBLIOGRAPHIQUE

7/PROPOSER DES SOLUTIONS THÉRAPEUTIQUES

9/EXPERIMENTER CERTAINES SOLUTIONS ISSUES DE LA PRISE CHARGE DES AUTRES ADDICTIONS

 

« L’ADDICTION ALIMENTAIRE (AA) » CHEZ LES PATIENTS SOUFFRANT DE TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE (TCA) EST ASSOCIÉE À LA DIMENSION URGENCE NÉGATIVE ET À DES DIFFICULTÉS À SE CONCENTRER SUR DES OBJECTIFS À LONG TERME

 

 

Catégorie : Veille scientifique

Ce que l’on sait : La prévalence de l’addiction alimentaire chez les patients souffrant de TCA serait élevée (> 70%). Le profil des patients souffrant d’AA commence à être mieux compris.

Ce que l’on apprend : Les patients TCA avec AA auraient plus de difficultés à terminer des tâches et à se concentrer sur des objectifs à long terme, surtout si leur humeur est négative.

Ce que ça change : Le profil de personnalité des patients TCA avec AA diffèrerai des « traits de personnalité addictive » habituels et du profil des patients AA sans TCA, ouvrant la voie à un dépistage ciblé en population souffrant de TCA.

Référence : Wolz I, Hilker I, Granero R, Jiménez-Murcia S, Gearhardt AN, Dieguez C, et al. “Food Addiction” in Patients with Eating Disorders is Associated with Negative Urgency and Difficulties to Focus on Long-Term Goals. Front Psychol.2016;7:6

 

http://www.anorexieboulimie-afdas.fr/

 

Vous êtes en surpoids et vous pensez que c’est à cause de l’effet « addictogène » de certains aliments ? Vous vous trompez et les études scientifiques le confirment : aucun aliment n’est un produit addictif. Et il n’existe pas de « syndrome de sevrage » lorsqu’on cesse de consommer tel ou tel aliment. Pourquoi aimez-vous tant le chocolat ? Parce qu’il vous réconforte et apaise vos angoisses. Calmer vos émotions à force de chocolat, est ce qu’on appelle une addiction comportementale. Comment en sortir ? Sûrement pas en supprimant le chocolat. Avec Linecoaching, vous apprendrez à calmer vos émotions en mangeant votre chocolat en pleine conscience, de telle sorte qu’une quantité minime suffise. Vous apprendrez à accepter les dites émotions, leur laisser le temps de se calmer de façon naturelle.

 

Contrairement à ce que l’on aurait tendance à croire, aucun aliment ni aucun nutriment ne répondent aux critères d’addiction.

 

Il est courant de parler d’addiction au sucre, de dire qu’on ne peut plus se passer de Coca, ou de chocolat. Les industriels de l’agroalimentaire ne sont-ils pas régulièrement accusés de mettre des produits addictogènes dans certaines nourritures, afin de nous forcer à les acheter et en manger ? N’a-t-on pas aux USA accusé Mac Donald’s de tels procédés ?

De tels discours sont bien pratiques : ils permettent de trouver un coupable simple aux problèmes d’obésité, et aussi aux personnes en surcharge pondérale de ne pas se sentir fautives. Ce ne sont pas elles qui n’ont « pas de volonté » (car on attribue habituellement le fait d’être en surpoids à ce manque de volonté, ce qui est bien évidemment faux et archifaux) mais elles ont été rendues dépendantes par de pernicieux industriels.

Il n’y a pas d’addiction aux aliments

Soyons clairs : aucun aliment, aucun nutriment ne répondent aux critères définissant une substance addictive. Il n’existe pas de tolérance, ce qui veut dire que la personne qui aime le chocolat n’est pas conduite à augmenter les doses indéfiniment pour obtenir le même plaisir, comme c’est le cas pour l’héroïne, par exemple. Il n’y a pas non plus de syndrome de sevrage quand on cesse de boire du Coca ou de manger des hamburgers-frites.

Le seul élément commun avec les produits addictifs serait la focalisation sur la consommation : certaines personnes sacrifient effectivement leurs autres activités à la recherche et la consommation de certains aliments.

La restriction cognitive, c’est-à-dire le fait de contrôler mentalement son comportement alimentaire en vue de contrôler son poids, conduit en fait à cette focalisation. On s’interdit de manger certaines choses, et elles finissent par vous obséder.

Changer son comportement alimentaire ou s’interdire les aliments que l’on aime ?

En réalité, certaines conduites alimentaires correspondent à ce qu’on appelle des addictions comportementales. Ces conduites répétitives, comme le jeu pathologique, le travail compulsif, certaines conduites à risque, ont comme finalité de protéger la personne de ses émotions et de ses pensées douloureuses.

Ce genre de distinction a des incidences importantes, tant en ce qui concerne la thérapie que la prévention : croire qu’on peut être dépendant de certains aliments conduit à en préconiser l’éviction. Ne mangez plus de produits sucrés, ni de hamburgers !

Au contraire, considérer qu’on a affaire à une addiction comportementale, ou a un effet de la restriction, conduit à deux attitude stratégiques : il s’agit de réapprendre à manger des produits sucrés et des hamburgers-frites sans culpabilité, avec plaisir, et à s’arrêter lorsqu’on ressent le rassasiement. Cela sera possible lorsqu’on aura appris à résoudre ses difficultés émotionnelles autrement qu’en mangeant (ou en jouant au casino, ou en travaillant comme un fou).

C’est très exactement ce que nous proposons avec LineCoaching !

 

Pour en savoir plus :

APFELDORFER G. Addiction aux aliments sucrés : vrai ou faux débat ? In Le goût du sucre, plaisir et consommation, M.-S. Billaux Ed. Editions Autrement, coll. Mutations, Paris, N°263, pp 125-137, sept. 2010.

Posté par Gérard Apfeldorfer, le 19 Juin 2011

 

Mais l’évolution des critères diagnostiques de l’addiction selon le Manuel diagnostique et statis- tique des troubles mentaux (Diagnostic and statis- tical manual of mental disorders [DSM]) fragilise ce postulat. En effet, la cinquième édition du DSM, parue en mai 2013, élargit le champ de l’addiction et englobe, outre la dépendance à une substance, les relations plus ou moins aliénantes à des pratiques ou des comportements. Dans le DSM-5 apparaissent, entre autres, les addictions comportementales sans produit, comme le jeu pathologique (13). Ce glissement par élargissement allonge la liste et sème le doute, car les “accros” au sport, au sexe, au travail, à l’alimentation et – pourquoi pas ? – au sucre pourraient répondre à ces nouveaux critères de diagnostic.

Cette nouvelle approche fait débat parmi les psy- chiatres et les addictologues. Le DSM-5 est passé de l’approche catégorielle, qui distinguait l’abus de la dépendance, à une approche dimensionnelle qui regroupe ces 2 entités.

On ne peut parler d’une addiction au sucré chez
l’être humain selon les données de la littérature, en
raison de la dif culté qu’il y a à reproduire les expé-
riences menées sur l’animal chez lui. Cependant, les
données de la clinique psychodynamique peuvent
faire évoquer cette possibilité devant les patients
qui se décrivent comme “accros” au sucre et qui ne
peuvent s’en passer. Les personnes qui compensent
leurs dif cultés existentielles par la consommation de
sucré reproduisent ainsi l’effet anxiolytique et anti-
dépresseur de psychotropes ou de drogues. En n,
que dire des patients qui ont été sevrés de l’alcool
pendant plus de 1 an, et dont l’addiction, se déplaçant
vers les aliments sucrés, leur fait prendre du poids de
façon importante. ■ avoir de liens d’intérêts